Couverture-LOUKOUM-sitedu Loukoum au Béton

Un projet photographique envisagé comme un voyage documentaire aux couleurs acidulées dans la Turquie actuelle, loin des clichés touristiques et des fantasmes orientalistes. « du Loukoum au Béton », explore l’impact de la modernité globalisée sur les villes et sur les aspirations de la jeunesse. Transformations vertigineuses dans les deux cas. C’est avant tout à l’ignorance, terreau de tous les peurs et rejets, que la photographe voulait s’attaquer. À l’aide d’un vieux 6×6, beaucoup de films et quelques cours de turc, elle est partie à la rencontre de la Turquie sur le chemin de l’Union Européenne. Kayseri, Konya, Trabzon, Diyarbakir… cinq séjours de 2007 à 2010. Si le désir de déconstruire idées reçues et préjugés fut à l’origine de son projet, ce qui l’a attachée à ce pays « entre-deux » fut sa découverte, séjour après séjour, de l’actuel état déstabilisé, en devenir, du pays et de ses jeunes citoyens. Dans ses paysages urbains, portraits contextuels et propos recueillis, il est question de modernité et d’identité. Ses couleurs légèrement décalées, un rien « grinçantes », sont l’écho d’une Turquie s’éloignant chaque jour davantage de son identité d’avant, sans être encore installée dans celle qui se façonne.  Les trois langues (français – turc – anglais), du livre témoignent de la volonté portée par ce travail : créer de la compréhension.

« du Loukoum au Béton », édition trilingue : français/turc /anglais.
Avant-propos de Ahmet Altan, écrivain turc. Préface d’Armelle Canitrot, critique et chef du service Photo au quotidien français LA CROIX.
168 pages, 88 photographies en couleur, format 21,5 x 21,5 cm.
Editions Trans Photographic Press 2012   ISBN 9791090371125   Prix : 35 €
Cliquer ici pour feuilleter quelques pages du livre sur le site de l’éditeur.
Pour tout achat ou information, merci de contacter Trans Photographic Press info@transphotographic. com   ou la photographe  fdalchele@club-internet.fr

Il existe une édition Prestige incluant un tirage original au choix parmi les 6 images proposées:

Diyarbakir, population 1,200,000, is the largest kurdish city of Turkey’s south-east. Enormous construction projects are underway on the eastern, western and southern outskirts. These high-end apartments under construction in Diclekent, a modern neighborhood 40 minutes from the city's center inside the ancient walls, are meant to attract the middle and upper-middle classes who want to get away from the impoverished city center's social problems.Vue sur Hükümet Meydani (“la place du Gouvernement) situé dans le vieux centre de Konya, avec les bâtiments disparates et les allées où le soleil ne pénètre pas, si typiques du tissu urbain traditionnel, à l’échelle humaine. Cette place, et derrière elle, les allées du bazar de Konya, sont un havre pour les piétons dans une ville où les véhicules sont toujours plus intrusives. Hukumet Meydani (“Government Square”) in the old, central part of Konya with the usual disparate buildings and shaded alleyways typical of traditional, human-scale urban fabric. The square and behind it, the bazaar section of Konya, are a pedestrian haven in a city where motor vehicles are increasingly intrusive.Un “minaret” à la périphérie de la zone industrielle de Kayseri, le Birinci Organize. Comprenant plus de 800 entreprises, c'est la plus grande zone industrielle d’un seul tenant en Turquie. Les possibilités de travail qu’elle représente sont un facteur déterminant de l’exode rural frappant les villages et bourgs anatoliens. Seuls les noms turcs permettent de distinguer cette zone de ses sœurs globalisées d’autres pays.Tugba, KayseriUn fast food dans le centre commercial chic, à l’américaine, le Kayseri Park. La cuisine proposée est turque mais le décor est globalisé. Juin 2009.Un homme qui dîne seul sur un trottoir de Gazi Caddesi, l’avenue principale de Diyarbakir intra-muros. Septembre 2010. A man dining alone on Gazi Caddesi, the main avenue inside the walled part of Diyarbakir.

Pour toute information ou achat d’une Edition Prestige, merci de contacter Trans Photographic Press  info@transphotographic.com


0320-Surfaces-Sensibles-couverture Surfaces sensibles

(…) Dès lors qu’on parcourt le livre et sa suite de visions muettes, les modulations subtiles de la photographie sur la distance et le mouvement s’estompent à la manière du timbre d’un instrument quand il finit par disparaître derrière la phrase musicale et bientôt l’émotion de celui qui l’écoute. La première note d’un ferry accostant au quai frémissant du port nous donne le ton d’un voyage intérieur dont on renonce à chercher le guide et on entre dans cet album de photos aussi vulnérable que ses auteurs-acteurs qu’on n’a pas encore lus, plus innocent que la photographe munie de ses pistes discontinues. A ce carrefour surgit à la lettre le joli vocable de surfaces sensibles, commun à la photographie, aux organes vivants, et ici même aux corps inertes des murs. (…)  Extrait de la préface d’Hervé Le Goff

Edition bilingue français/anglais + extraits en langue corse
128 pages, 76 photographies N&B, format 22 x 32,5 cm
Préface Hervé Le Goff, textes Marie Lopez et Frets Verhees
Images En Manœuvres Éditions, 2006
Pour tout achat ou information, merci de contacter la photographe  fdalchele@club-internet.fr