“Nous retournerons à Gaziantep si on nous évince. » Un escalier aux marches ébréchées, sans garde-corps, monte vers le modeste logement de Hidir et sa femme Gül  dans un immeuble miteux tout près du programme de rénovation urbaine Tarlabaşı 360. Une espèce de déception flapie enveloppe Hidir constamment. Souffrant de diabète et mal soigné, cet ancien boulanger, puis enseignant de folklore, se retire souvent en lui-même, une présence absente. C'est la dernière année que je verrai Hidir qui décédera en 2018. Mars 2017